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J’achève bientôt mes études. Puis-je encore être jobiste ?

En principe non. Car un job étudiant est réservé aux… étudiants ! A une exception près : si tu termines tes études en juin, tu peux encore exercer un job étudiant lors des vacances d’été : jusqu’au 30 septembre de cette année-là.

Sans perspective directe d’emploi, tu dois de fait t’inscrire, dès que possible, comme demandeur d’emploi, auprès d’un de ces organismes : Forem (si tu habites en Wallonie), Actiris (si tu habites à Bruxelles), VDAB (si tu habites en Flandre) et Arbeitsamt (si tu habites en communauté germanophone).

Cette inscription marque le début de ton « stage d’insertion professionnelle ». Soit une période qui s’étend sur 12 mois avant de pouvoir obtenir une allocation d’insertion. Plus tu tardes à t’inscrire, plus longue sera l’attente en vue d’une éventuelle allocation.

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Tu n’entres en ligne de compte pour ton allocation de chômage (« allocation d’insertion ») que lorsque ton stage d’insertion professionnelle prend fin. D’une durée de 12 mois, ce stage commence dès ton inscription au Forem (Wallonie), à Actiris (Bruxelles), au VDAB (Flandre) ou à l’Arbeitsamt (communauté germanophone). Les jobs d’étudiants effectués, après tes études, en août et septembre entrent en compte pour ce stage d’insertion professionnelle.

A la fin du stage d’insertion professionnelle, tu t’inscris auprès d’un organisme de paiement : un syndicat ou la Caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage. Ces organismes introduisent, pour toi, une demande d’allocation auprès de l’ONEM.

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Un bon premier réflexe lors de ta recherche d’emploi est de t’adresser aux services de l’emploi de la région/communauté où tu résides : le Forem (Wallonie), Actiris (Bruxelles), le VDAB (Flandre) et l’Arbeitsamt (communauté germanophone).

Outre des offres d’emploi, ces services proposent aussi un accompagnement et des formations pour mieux t’armer sur le marché de l’emploi. Avec, sur leur site web, plein de conseils pratiques pour t’aider.

Ta recherche d’emploi peut aussi se faire via :

  • les sites d’entreprises et d’organisations qui t’intéressent ;
  • ton propre réseau (famille, amis, connaissances) ;
  • les média sociaux ;
  • les bourses à l’emploi ;
  • les agences d’intérim ;
  • les bureau de sélection.

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Tu as trouvé une offre d’emploi intéressante qui te convient ? Temps alors d’entrer en action. Lis attentivement les conseils et astuces sur les sites des services à l’emploi.

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En tant que travailleur, tu n’as droit à des vacances que si tu as travaillé l’année précédente. A raison de quatre semaines de vacances pour une année de travail, de deux semaines de vacances pour six mois de travail, etc. Bref, les vacances doivent quelque part se mériter.

Si tu termines tes études, tu n’as pas l’occasion de te construire des vacances complètes. D’où l’existence d’un système de « Vacances jeunes ». Pour y avoir droit, tu dois avoir travaillé au moins un mois pendant ton année finale d’études. L’année suivante, tu peux prendre jusqu’à quatre semaines de vacances jeunes en complément à ton nombre incomplet de congés payés. Tu reçois, pour ces jours de vacances jeunes, une allocation égale à 65 % de ton salaire. Cette allocation est toutefois plafonnée à un certain niveau. As-tu droit à des vacances jeunes ? Lis les conditions des vacances jeunes sur le site de l’ONEM (Nouvelle fenêtre) où tu peux aussi demander des vacances jeunes.

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Dès tes 25 ans, tu dois t’affilier à une mutualité. Car, à partir de cet âge-là, tu n’es plus couvert par la mutualité de tes parents.

Si tu n’as pas encore 25 ans, plusieurs possibilités existent.

  • Etudies-tu encore ? Tu ne dois rien à faire car tu restes simplement à charge de tes parents. Tes soins médicaux sont couverts par la mutualité à laquelle ils sont affiliés.
  • Es-tu étudiant jobiste ? Tu ne dois rien faire tant que tes revenus et ton nombre d’heures prestées restent dans les limites prévues.
  • Travailles-tu comme salarié pour un employeur qui paie des charges sociales pour toi ? Affilie-toi alors à une mutualité de ton choix si ton salaire brut dépasse un plafond défini. Chaque mutualité présente des conditions spécifiques à cet égard. Informe-toi donc avant de faire ton choix.
  • Reçois-tu une allocation d’insertion ?Affilie-toi à une mutualité de ton choix.

Pourquoi as-tu besoin d’une mutualité ?

Une mutualité (ou « mutuelle ») assure en Belgique :

  • le remboursement des frais médicaux ;
  • le paiement des allocations de maternité ;
  • le paiement des indemnités d’incapacité de travail ou d’invalidité.

Quelle mutualité choisir ?

Tu peux choisir parmi plusieurs mutualités. Tu disposes d’un aperçu des mutualités sur le site de l’INAMI (Nouvelle fenêtre).

Les mutualités sont des organisations privées. Si tu préfères t’adresser à une organisation publique, tu dois alors t’affilier auprès de la Caisse Auxiliaire d’Assurance Maladie-Invalidité (Nouvelle fenêtre) (CAAMI).

Avec le temps, tu oublieras beaucoup de détails de ta carrière. Car les probabilités sont grandes que tu exerces plus d’un job. Peut-être même que tu passeras d’un statut de salarié à celui d’indépendant ou de fonctionnaire.

D’où l’importance de disposer d’une vue précise sur les étapes de ton parcours professionnel. Par exemple pour rédiger ton CV. Ou pour prouver toutes tes années d’expérience utile à ton nouvel employeur. Ou encore pour démontrer que tu as suffisamment travaillé pour prétendre à un crédit-temps.

Une adresse s’impose alors : mycareer.be. C’est un service en ligne de l’état où tu peux retrouver tous tes jobs. Avec la possibilité de savoir quand et où tu as travaillé mais aussi combien tu as gagné à chaque fois. Les données sont automatiquement complétées à partir des banques de données de la sécurité sociale belge. Ce qui fait de mycareer.be la mémoire la plus fiable que tu puisses imaginer !

Tu passes par CSAM pour te connecter. CSAM est un système sécurisé de gestion d’accès qui te propose plusieurs moyens de connexion.

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